Résumé :
Depuis sa première rencontre avec Jake Sully à son acceptation de la Dernière Ombre , la vie de Tsu'tey a pris un chemin auquel il n'était pas préparé, et dont le film AVATAR de James Cameron ne dévoilait qu'une partie. Retour à Pandora pour y suivre le récit de cette fable écologique et de cette charge anti-impérialiste, racontée du point de vue de Tsu'tey, le guerrier de la tribu Omatikaya.
Critique :
À l’heure où la franchise Avatar s’apprête à retrouver les salles obscures avec Avatar: la voie de l’eau, les éditions Delcourt propose une première œuvre dérivée du long-métrage de James Cameron, un comics intitulé Avatar: le Destin de Tsu’Tey. Regroupant la mini-série du même nom et un FCBD de 20017 publiés chez Dark Horse, le tome devrait être le premier d’une série de publications explorant l’univers des Na’Vi.
Celui-ci se base exclusivement sur les événements du film de 2009, abordant les différentes péripéties découvertes sur grand écran, cette fois du point de vue du guerrier Tsu’Tey, interprété par Laz Alonso.
L’histoire mise en place permet ainsi de développer le personnage, son ressenti voire d’une certaine façon son passé : cette vision permet de revoir ce qu’il se passe dans le long-métrage, vu de l’extérieur... Néanmoins, afin qu’il n’y ait pas tromperie sur la marchandise, ce tome n’a aucun intérêt si le film n’a pas été vu tant aucun détour n’est fait pour poser un contexte qui n’aurait pas été présenté dans le métrage. Tout est un peu succinct, les scènes explorées s’enchaînent rapidement et tombent souvent dans le schéma de la simple redite tant le récit ne creuse finalement que trop peu la psychologie de Tsu’Tey. En d’autres termes, la publication n’apporte rien à l’univers : tout est plus ou moins traité dans le film et cette histoire fait plutôt office de petite pastille de rappel à l’aube du nouveau film...
Au dessin, Jan Duursema livre un travail convenable : les planches sont belles, les couleurs et les styles sont fidèles à l’univers mais les personnages sont malheureusement ficilement reconnaissables et empêchent parfois la bonne compréhension des scènes.
L’histoire du FCBD revient elle sur le lien tissé entre Jake et le dragon Leonoptryx. Encore une fois, le maître mot de cette histoire n’est autre qu’anecdotique. Les dessins de Doug Weatley sont en revanche de meilleure facture, plus dignes de ce que l’on pourrait attendre d’un tel univers.
Conclusion :
En bref, le récit n’a rien de désagréable et permet même de replonger sympathiquement dans l’univers établi au cinéma, sans toutefois oser aller plus loin et s’affranchir du premier film Avatar. Un peu superficiel mais néanmoins convenable.
Valentin
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