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Résumé :
1939, le fascisme monte au lendemain de la Grande Dépression, alors qu'un Batman débutant arpente les rues de Gotham. Enquêtant sur une série de crimes, Batman réalise que chacun de ses suspects est en réalité mort et enterré. Avec pour seul allié James Gordon, enquêteur au GCPD, le Chevalier Noir va devoir lever le voile sur ces «criminels réanimés» et trouver le moyen de les arrêter...
Critique :
On m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais juger un livre à sa couverture et pourtant quand l’attraction est trop forte je me fie à mon jugement et c’est justement ce qui m’est arrivé avec Bat-man: First Knight. Lorsque j’ai vu la couverture de ce comics, j’ai de suite senti que le titre me parlerait et le résumé n’a fait qu'approfondir cette sensation.
Je viens tout juste de finir ma lecture et je peux vous le dire, mon intuition était la bonne, j’ai adoré ce récit à la sauce rétro !
Dans ce récit issu du black Label et détaché de toute continuité nous suivons un Bruce Wayne évoluant en 1939, à une époque où le seconde guerre mondiale est sur le point d’éclater et où les juifs sont déjà la cible des fans du moustachu. On ne sait pas vraiment quand le Bat-man de ce récit a commencé ses activités mais il semble que son apparition soit récente au vu de sa description par la presse et les habitants de Gotham.
Découvrir ce Batman débutant, dans une époque où la technologie est limitée et ne lui permet pas de se protéger aussi “facilement” que celui évoluant de nos jours, est diablement rafraichissant. Pour moi qui est tant de mal avec les dessins datant d’avant les années 2000, ce récit me permet d’avoir un petit aperçu de ce que les premiers lecteurs du personnages ont pu ressentir. Pour le coup je pourrais lire des tonnes d’aventures de ce Bat-man sans me lasser.
Il faut dire que l’intrigue est prenante, le rythme est très bon et que l’ambiance sombre est envoutante. C’est un régal et pour ne rien gâcher, la partie graphique est sombtueuse même si elle souffre un peu de l’irrégularité de l’artiste quand il s’agit de dessiner les visages des personnages. Ils sont parfois assez difficiles à reconnaître tant leurs visages sont différents d’une case à l’autre.
Conclusion :
Ce Bat-man : first Knight est une véritable réussite qui saura ravir les grands fans du personnage, ceux qui, comme moi ne parviennent pas à lire ses premiers récits mais aussi les fans de polars bien sombres. Une nouvelle réussite issue du Black Label.
Thomas.
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