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Résumé :
Au fil des conflits mondiaux, les humains ont délégué l’art de la guerre aux machines. La Terre est devenue un immense champ de bataille uniquement peuplé de robots qui connaissent leur boulot sur le bout des circuits.
Tout juste sorti des chaînes de montage, le robot mécanicien Rip-R est couplé avec War-hol, un robot guerrier. Ce dernier découvre qu’il est en réalité programmé pour protéger l'unique survivant de l’humanité ! Qui aurait cru que War-hol aurait l’instinct maternel ?
Entre questionnements existentiels, castagne et baby-sitting, nos héros vont mettre leur carte mère en péril pour le renouveau de l'humanité sur Terre.
Critique :
Bon vous l’avez probablement compris dès le titre mais l'œuvre dont je vais vous parler n’est pas venu des states, bien loin de là. C’est en fait un produit bien français (scénarisé par Aurélien Ducoudray) même si la partie graphique réalisée par Steve Baker présente une dynamique qu’un lecteur de comics ne bouderait pas. D’ailleur l’artiste cite Mignola parmi ses influences.
Pourquoi j’en parle ? Déjà parce qu’on aime s’autoriser quelques sorties de piste de temps en temps et puis simplement parce que, comme son nom l’indique, le récit parle de robots et que j’adore ça !
Dans Robots ont suit donc un robot de combat, un robot mule et un robot réparateur qui se retrouvent soudainement avec un bébé humain sur les bras. Dans un premier temps il s'agit pour eux d’identifier ce que c’est puisque l’homme a supposément disparu depuis plusieurs milliers d’années, puis les choses vont se compliquer à cause d’une faction de robots bien vénères qui veulent leur faire la carcasse.
J’ai été directement embarqué sur le scénario qui n’en dit d’ailleurs que très peu sur l’intrigue et les raisons de cette situation, laissant cette lourde tâche à quelques flashbacks. Outre son dynamisme, ce sont aussi les nombreux jeux de mots en rapport avec la robotique ou l’informatique qui m’ont marqué. Ça fuse dans tous les sens, probablement trop même. j’ai eu l’impression que l’auteur cherchait à en placer le plus possible. Heureusement les jeux de mots sont mieux dosés dès l’équivalent du tome deux et là la lecture devient excellente, sans souci particulier à relever. Outre les jeux de mots, les artistes nous proposent une multitude de clins d'œil tels qu’un Captain America robotique, un Bucky, un robot ressemblant étrangement à Bender, un titre du label 619 et j’en passe…
Bots ne propose évidemment pas que ça, son intrigue est très intéressante et passe de situations cocasses à d’autres plus touchantes sans souci. La fin est en revanche un peu déconcertante tant elle est ouverte, mais heureusement, une enveloppe renfermant un contenu top secret vient apporter quelques infos sur une éventuelle suite. Verra-t-elle le jour ? Je ne sais pas mais je l'espère très fort.
Au dessin, Steve Baker nous offre des planches très dynamiques et parvient à rendre cette bande de robots très vivante, ce qui n’est pas une mince affaire.
Conclusion :
Bots est une série pleine d’humour et parfois même touchante pour les fans de récits sur les robots. Je ne peux que recommander cette belle intégrale qui renferme d’ailleurs une enveloppe confidentielle à ne découvrir qu’après avoir lu le récit.
Thomas.
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