Résumé :
Derrière la façade d’une prestigieuse fraternité étudiante, un culte satanique agit impunément…
Wyatt vient de faire sa rentrée à l’université. Il y retrouve son ami d’enfance, Jake, avec qui il partage sa chambre. Si le studieux Wyatt souhaite se consacrer pleinement à ses études, Jake est déterminé à profiter de la vie étudiante : il rejoint Omega Zeta Nu, l’une des fraternités les plus prestigieuses du campus. Mais rapidement, devant le changement de personnalité de son ami et l’émergence de phénomènes étranges sur le campus, une inquiétude envahit Wyatt : Omega Zeta Nu semble abriter un puissant démon aux desseins funestes…
Critique :
Après des cochons tueurs et des livreurs ultra énervés, voici le tour des démons et comme pour les titres précédemment publiés par H1 Comics, l'hémoglobine est bien présente. Enfin si à première vu le thème principal de Campus semble être les fraternités et ce qui se cache en réalité derrière, un vrai sujet aux États Unis où les dérives sont nombreuses, le véritable sujet est en fait l’amitié.
Jake et Wyatt sont meilleurs amis depuis leur plus tendre enfance et même si la distance les a séparés physiquement un temps, leur amitié a duré jusqu’à leurs retrouvailles à la fac où ils partagent une chambre. Rapidement les deux jeunes font leur trou mais Jake entre dans une fraternité à cause d’une fille qu'il souhaite séduire et les choses vont commencer à mal tourner pour le jeune homme. Heureusement Wyatt veille sur son ami, se rend compte que quelque chose cloche et décide d’intervenir, quoi qu’il en coûte. Le rôle d’un véritable meilleur ami en somme. Ce qu’il découvre dépasse tout ce qu’il a pu imaginer mais il n’hésite pas à risquer sa vie.
Bon les rituels sataniques dans des fraternités on l’a déjà vu assez souvent dans des films ou séries américaines, donc Campus ne propose rien de révolutionnaire au niveau du scénario mais heureusement le titre compense avec une certaine fluidité et un second niveau de lecture (sur l’amitié) intéressant. Les dialogues sont fluides même lorsque les personnages sont bavards ce qui vous fera lire ce titre assez vite. Les personnages sont rapidement très attachants ce qui aide aussi à pallier au manque de suspense car on a très envie de voir ce qui va bien pouvoir leur arriver.
D’ailleurs la résolution de la problématique vient de façon un peu abrupte avant que tout s’accélère et aboutisse à une conclusion assez inattendue. Je me suis d'ailleurs retrouvé un peu mitigé en fin de lecture, d’un côté surpris par l’arrivée subite de la résolution et d’un autre étonné par cette conclusion inattendue.
Après quelques secondes de réflexion à analyser ma lecture, il en ressort du positif. Ce n’est pas le comics du siècle mais il se montre étonnant.
Côté dessin, rien de transcendant mais la qualité est là et le style devrait plaire au plus grand nombre.
Conclusion :
Campus n’est pas une lecture révolutionnaire mais le titre se montre fluide et intéressant avec ses deux thèmes abordés. Sa conclusion se montre même plutôt étonnante. Je conseille donc aux amateurs de lectures décalées.
Thomas.
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