Tome 1
Résumé :
La Cour des Hiboux, sinistre cabale gothamienne qui tire les ficelles dans l'ombre, garde un portail menant à une Gotham City déformée, en proie à des créatures terrifiantes dépassant largement les frontières de l'imaginable. Quand ce passage entre les deux mondes cède une créature de la nuit s'infiltre dans Gotham avec un objectif bien précis en tête : trouver son propre Robin pour l'accompagner dans son éternelle quête de vengeance...
Critique :
On y est, la période où les titres horrifiques commencent à sortir de partout pour qu’on puisse les dévorer à Halloween est arrivée et c’est assez logiquement que Urban choisis ce moment pour sortir Batman : City of madness.
Petit aparté, j’ai l’impression que depuis deux ou trois ans, nous vivons une véritable explosion du genre horrifique dans l’industrie des comics. Il y en a toujours eu, mais j’ai vraiment l’impression que leur nombre explose vraiment ces dernières années.
Est-ce vraiment étonnant de trouver un titre horrifique consacré à Batman en cette période ? Si chez DC il y a bien un personnage qui s’y prête, c’est bien lui. La ville de Gotham n’est pas très lumineuse de base et les multiples méchants qui peuplent cette ville sont assez sombres, mais étant donné que c’est le commun de cette ville, il faut pousser encore le curseur pour vraiment donne une atmosphère horrifique à une aventure se déroulant dans cet univers, et tant qu’à faire, autant y aller à fond. C’est ce que Christian Ward a fait avec son œuvre dont Batou n’en est pas vraiment le protagoniste principal à mon sens, en tout cas pas celui auquel nous sommes habitués.
Un tremblement de terre fragilise le sous-sol de Gotham et menace l’avenir même de la cité, puisque son sous-sol renferme un passage gardé par la cour des hiboux qui a cédé et libéré une créature venant d’un monde souterrain et qui par sa quête menace l’intégrité même du monde du dessus et du souterrain.
Je ne veux pas vous en dire plus pour ne pas divulgâcher bêtement certains éléments, ce serait dommage. L’auteur nous propose une version extrêmement sombre de cet univers où chaque personnage est encore plus tourmenté qu’à l’habitude. Nous sommes vraiment à fond dans l’horrifique et c’est extrêmement plaisant à lire. L’œuvre ne se contente d’ailleurs pas de proposer des versions plus sombres des éléments composant l’univers de Batou, elle questionne aussi la responsabilité du personnage quant au devenir de la ville et de ses habitants. En gros, est-ce Gotham qui a transformé Bruce Wayne ou est-ce lui qui transforme Gotham ainsi ? Christian Ward laisse au lecteur le soin de se faire son propre avis, mais donne tout de même son opinion sur la question et de fort belle manière.
Si le récit est de haute qualitée, la partie graphique est quant à elle un véritable bijou. Les planches sont absolument magnifiques et extrêmement variées dans leur construction ce qui donne à l’ensemble un dynamisme fou. La colorisation est également à souligner, car elle amplifie l’atmosphère générale du titre qui ne manquait déjà pas d’atouts pour marquer le lecteur.
Conclusion :
Batman : City of madness arrive pile au bon moment pour pouvoir se mettre dans l’ambiance d’Halloween. Si vous aimez Batman et que vous aimez dévorer des récits horrifiques en cette période, vous ne pouvez pas passer à côté de cette œuvre qui vous offrira une expérience mémorable.
Thomas.
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