Résumé :
Sous le IIIème Reich, un sorcier invoque une puissance infernale qui lui échappe. De cette puissance naît Hellboy. Élevé par les américains, il sera le plus grand des enquêteurs paranormaux. Sa mission présente le conduit sous un manoir, au fond des abysses, là où le culte du Serpent s'abreuve du sang et des âmes des innocents. Son grand prêtre attend Hellboy : le temps est venu de reprendre le contrôle de sa créature et pour les ténèbres d'engloutir la lumière.
Critique :
Avec Hellboy, je suis totalement conscient d’où je mets les pieds et de m’attaquer à un monument de la bande dessinée américaine. Je crois que depuis que je lis des comics, il ne s’est pas passé une année sans que je sois tenté de démarrer l’aventure Hellboy mais le trait de mike Mignola m’a toujours fait faire machine arrière. L’occasion de la sortie de l’intégrale du 30ème anniversaire de la série était l’occasion toute trouvée d’enfin franchir le pas, ce que j’ai fait mais…
Malheureusement je dois bien l’avouer, après avoir lu près de la moitié du tome, le constat est clair : je n’accroche pas. Pourtant beaucoup d’éléments auraient dû me faire apprécier, à commencer par l’aspect historique, le fait qu’une partie du récit se déroule en pleine seconde guerre mondiale, l’aspect fantastique, l’ambiance assez sombre voir même horrifique du récit et pour finir le charisme de hellboy qui sort clairement du lot et qu’on a envie de suivre et de découvrir.Le fait est que l’ensemble de ces éléments ne m’a pas fait adhérer. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais pas non plus que j’aime, en fait ce récit ne m’embarque simplement pas.
Côté dessin, je dois le dire, le dessin ne me rebute plus mais je ne le trouve pas beau pour autant, disons que ce style ne me parle pas du tout. Peut être qu’une partie graphique plus à mon goût m’aurait poussé à aller un peu plus loin, qui sait.
En fait, pour la première fois je suis même très frustré de ne pas aimer car j’avais très envie de me plonger dans cette œuvre si réputée, d’aimer et de découvrir l’histoire d’Hellboy. À priori on a, ou on aura tous une œuvre de ce type. Pour Maéva je sais que c’est Sandman, et bien pour moi c’est Hellboy.
Conclusion :
Je n’ai pas adhéré à Hellboy, non pas que j’ai trouvé ça mauvais, mais ça ne m’a pas embarquée, je me suis ennuyé. C’est d’autant plus frustrant que j’avais vraiment très envie de me plonger dans ce récit si emblématique. Quoi qu’il en soit, joyeux 30 ans Hellboy et qui sait, on se re-croisera peut-être un jour !
Thomas.
Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).
Bonjour, Votre article a le mérite d'être original, bienveillant et sincère. Original, car le trait de Mignola rend envieux et admiratif à peu près tout ce que la planète compte de dessinateurs, de Jim Lee à Mœbius en passant par Corben, que des géants, chacun sur leur planète. Je ne connais, toutes écoles confondues (je suis auteur de BD/illustrateur) que des admirateurs de cette synthèse unique, et personnelle, de Lovecraft, Frazetta, Francisco Goya J'avoue, je me suis douté que vous n'aimiez pas spécialement dès le bandeau car vous avez choisi un dessin qui n'est pas de Mignola, sans doute un hommage d'un dessinateur français (je ne sais pas de qui il est) mais de mon point de vue, il aurait pu être fait…