Il faut flinguer Ramirez Tome 1 :
Résumé :
Ramirez est un vendeur d’aspirateurs chez la Robotop, c’est même un expert dans le domaine : il est capable de réparer n’importe quel aspirateur les yeux bandés et tous ses collègues le respectent énormément pour ça. Il a une vie des plus tranquille mais cela s’apprête à changer radicalement. Le problème c’est que les hommes d’un cartel sont persuadés qu’il s’agit d’un autre Ramirez qui lui est un expert en assassinat qui les a trahis très récemment et ils meurent d’envie de se venger !
Critique :
Parfois il y a des comics qui vous attirent au premier coup d’œil et que vous prenez sans même avoir lus la quatrième de couverture. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec « Il faut flinguer Ramirez ». Je n’avais absolument pas entendu parler de ce titre et ce pour la simple raison que Glénat l’a classé dans sa collection BD. Mais ne vous y trompez pas, il s’agit bien d’un comics !
De prime abord, c’est la couverture digne d’une affiche de Blockbuster qui attire notre oeil mais vous découvrirez que ce n’est pas le seul clin d’oeil au monde du cinéma puisque ce comics est un véritable hymne aux films et séries d’action qui faisaient fureur dans les années 80. On y retrouve les codes présents dans des films ou séries telles que L’arme fatale, le flic de Beverly Hills, Magnum, l’agence tout risque … et qui ont fait le grand succès de ces franchises, à savoir de l’action, des scènes humoristiques, des scènes cocasses et des personnages charismatiques à souhait. Vous trouverez d’ailleurs un très bon clin d’oeil à Magnum.
Nicolas Petrimaux ne s’est d’ailleurs pas arrêté là puisqu’il nous propose une pléiade de fausses publicités parfaitement réalisées qui ponctuent à merveille les différents chapitre.
La mise en scène est digne d’un long métrage, ce qui accentue encore d’avantage le rapport avec les films précédemment cités. L’intrigue est vraiment très prenante et tient jusqu’au bout du volume.
Ramirez est vraiment très attachants avec sa coupe afro, sa grosse moustache, sa dégaine de commercial des années 80 et sa petite Renault 5* ! Le fait qu’il soit muet ajoute d’ailleurs beaucoup de sympathie au personnage puisque cet handicap amplifie l’incompréhension des autres personnages quand aux différentes situations. En fait Ramirez, c’est un peu La Chèvre (voir film) : quoi qu’il fasse, un évènement fera croire qu’il est bien ce fameux tueur et le mettra dans une situation délicate. J’ai trouvé cette situation vraiment très drôle.
Les autres personnages ne sont pas en reste puisqu’on retrouve le classique enquêteur qui a toujours une réplique à base de jeux de mots en arrivant sur une scène de crime ou encore les membres de cartel pas bien malins.
*Instant AUTO-MOTO: Certains pourraient être tentés de se dire qu’une Renault 5 aux Etats Unis, c’est totalement n’importe quoi. Mais en fait elle y a bien été vendue aux Etats Unis entre 1976 et 1983 sous le nom de Renault Le Car et a connu un certain succès. La petite Renault a d’ailleurs fait une apparition dans un épisode de la première saison de L’agence tout risque où elle a été très largement modifiée. Celle proposée dans ce comics est d’ailleurs fidèle à 100% que ce soit dans sa forme que dans son coloris.
C’est également Nicolas Petrimaux qui s’est occupé de la partie dessin et on peut dire qu’il a un véritable talent pour ça. L’ambiance qu’il nous propose est absolument géniale et amplifiée par une colorisation aux petits oignons ainsi que de magnifiques effets de lumières. Le résultat est assez proche de l'ambiance d'un certain GTA Vice City. J'adhère totalement à son style !
Conclusion :
Le style cinématographique, les fausses pubs, le découpage des planches, l’ambiance, les personnages, l’action et l’humour de ce comics forment un tout particulièrement réussi et convainquant et c’est d’autant plus remarquable que c’est le premier projet personnel de Nicolas. Lui qui a travaillé dans le cinéma, la publicité ou encore les jeux vidéos a mis tout son savoir faire au profit de ce projet. Je conseille très vivement ! Il me tarde vraiment de découvrir la suite de cette formidable histoire.
Thomas.
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Il faut flinguer Ramirez Tome 2 :
Résumé :
Jaques Ramirez est suspecté d’être impliqué dans l’attentat qui visait la Robotop. Il est recherché à la fois par la Police de Falcon City et par les hommes du cartel qui meurent toujours d’envie de flinguer l’homme qui les a trahis. Alors qu’un étrange personnage revient dans sa vie, Ramirez décide de prendre la fuite en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith.
Critique :
Il est enfin là ! Après deux longues années d’attente, « Il faut flinguer Ramirez » Acte 2 est enfin disponible ! C’est très certainement le comics que j’attendais le plus (oui, pour moi c’est bien un comics) même si dans un coin de ma tête, je craignais qu’il soit moins bon que le premier acte qui m’avait tellement soufflé. Bien sûr, le risque est bien là et Nicolas Petrimaux, l’a dit lui-même : la pression sur ses épaules était forte. Le tome s’ouvre sur un flash-back de quelques pages nous emmenant à Paso Del Rio en 1938 avant de reprendre directement là où nous avions laissé le pauvre Jacques Ramirez, c’est-à-dire en compagnie de cet étrange homme qui lui ressemble tant et que tout le monde confond avec lui. Je ne vous en dirais pas davantage sur la scène, car c’est à ce moment que tombe les premières révélations et à titre personnel, je ne les avais pas vues venir ! Suite à cette scène, tout s’enchaîne, et bien qu’il y ait quelques temps morts par-ci par-là le rythme est assez fou. Les scènes sont beaucoup plus percutantes que dans le premier acte qui avait pourtant déjà mis la barre bien haute. Au fur et à mesure de la lecture, on en apprend plus sur le passé de Jaques et sur ce qui s’est passé avec la femme avec laquelle on le voit dans le tome précédent et au final, on se pose encore plus de questions sur qui est vraiment cet homme qui semble avoir eu une vie assez folle avant de s’enterrer à la Robotop. Les rebondissements sont très nombreux et tiennent parfaitement en haleine le lecteur qui se demande ce qui se passe sous ses yeux. Je trouvais déjà le premier acte génial, j’avais pris une énorme baffe en le découvrant en 2018, mais là, clairement, je me suis pris le retour en pleine face avec cette suite que je trouve supérieur sur tous les plans. Graphiquement, il y a un cap de franchi et c’est un pur régal aussi bien côté de la composition des planches ou de la colorisation. On a encore plus l’impression de voir un film.
Conclusion :
Le premier acte d’Il faut flinguer Ramirez m’avait déjà scotché mais le second m’a achevé. Que ce soit le scénario, le dessin, la colorisation ou même le découpage des planches, tout est un bon cran au-dessus.
Sur ce, je vous laisse, je vais prendre rendez-vous pour me faire tatouer la moustache de Ramirez dans le bas du dos !
Thomas.
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