Tome 1
Résumé :
1972, Milwaukee. Alors que la neige tombe à gros flocons, un père Noël avide de sang commet des atrocités inimaginables sur des adolescents. Cinquante ans plus tard, un jeune écrivain tourmenté interviewe ce soi-disant "tueur déviant", qui, après des décennies derrière les barreaux, continue de clamer son innocence. Et alors que les festivités de Noël approchent à grands pas, le passé retrouve le chemin des cheminées, portant dans sa hotte une hache aiguisée...
Critique :
James Tynion IV ne s’arrête plus de créer et en ce moment ses œuvres pleuvent littéralement. Parmis, elles se trouve “Le déviant” un récit horrifique se déroulant en période de Noël et qui nous parle d’un tueur qui a sévi dans les années 70 déguisé en père Noël, qui met en scène ses victimes en les déguisant en sapin de Noël. Le supposé auteur des faits a été arrêté à l’époque et pourri toujours en prison. Mickaël est un jeune scénariste de comics qui planche sur sa première œuvre indépendante et souhaite parler de cette affaire.
Le fait est que de nouvelles victimes font leur apparition, elles aussi déguisées en sapin de Noël…
Je ne pensais pas que Noël puisse être mis à la sauce horrifique, mais James Tynion a réussi à parfaitement marier les deux ambiances. L’intrigue est très bien menée même si le twist est assez facile à deviner, mais au final, on prend un grand plaisir à découvrir ce récit. J’ai d’ailleurs ressenti le même feeling lors de ma lecture de The nice house of the lake. En fait, l'auteur me fait beaucoup penser à Ed Brubaker qui est lui aussi prolifique et qui ne révolutionne pas toujours la roue, mais au final, c’est tellement bien écrit qu’on s’en moque, on se laisse embarquer dans le récit et on prend un plaisir fou.
Je me suis régalé à lire “Le déviant” et si au début, je trouvais ça dommage qu’il soit proposé en deux tomes et pas en intégrale, mais après lecture, je comprends la démarche d’Urban. Le cliffhanger venant conclure le premier volume est très impactant et il perdrait tout son intérêt noyé dans une intégrale. Par contre, c’est dommage de proposer la fin en février hors de la période d’Halloween ou des fêtes de fin d’année, mais il me tarde vraiment de découvrir la suite et cette attente amplifiera probablement le plaisir.
Conclusion :
Le déviant est un récit horrifique parfaitement mené bien que quelque peu prévisible, mais cela n’entache absolument pas le plaisir de lecture. Le feeling est d’ailleurs assez proche de The nice house of the lake. La suite arrive en février 2025 et j’ai hâte de la découvrir !
Thomas.
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