Résumé :
Pamela Isley a été beaucoup de choses dans sa vie. Une super-vilaine, une scientifique, une activiste, une reine et…une morte. Dans un nouveau corps, et animée d'un objectif radical, Ivy quitte Gotham et celle qui l'y retenait pour entreprendre la plus grande mission de sa vie, un cadeau qui guérira enfin les maux de notre planète : l'extinction de l'humanité.
Critique :
Mes connaissances sur le personnage sont très limitées voir inexistantes mais comme ces derniers temps les publications DC m’intéressent plus que celles de Marvel et que j’aime les anti-héros, j’ai eu envie de tester cette série.
Heureusement, pour les personnes dans le même cas que moi, la préface vient donner toutes les informations nécessaires pour comprendre et apprécier la lecture sans avoir à lire quoi que ce soit avant, j’ai donc pu me lancer sans problème.
Dans ce récit, Poison Ivy s’embarque dans une mission visant à sauver la planète de la plus grande menace, l’humanité. Elle s’inocule alors un dangereux virus à base de champignons qu'elle souhaite répandre partout où c’est possible. Durant ce long périple Pamela croise différentes personnes aux profils très différents qui vont lui permettre d’avoir à faire avec tout autant de situations variées qui vont l’amener à réfléchir à son projet.
Ce scénario permet à G. Willow Wilson de traiter différents sujets très actuels tels que la relation entre Pamela et Harley, l’écologie, le féminisme, le harcèlement, la surconsommation et le capitalisme, le tout avec une justesse assez remarquable. Le récit ne présente rien de révolutionnaire mais ce traitement de nos problématiques actuelles présente une sorte d’état des lieux sans faire dans le sensationnel, on peut même dire qu’on y trouve un peu d’optimisme. Poison Ivy passe d’un personnage assez radical à quelqu’un d’assez attachant au final. On comprend ses problématiques et sa vision même si on ne les partage pas et on finit par avoir envie qu’elle parvienne à ses fins.
Je me suis attaché à ce personnage et ça me donne envie de découvrir la suite de sa série et d’en découvrir plus sur elle.
Concernant l’aspect graphique, sans avoir réalisé une claque visuelle Marcio Takara a fait du bon boulot. Son style devrait en tout cas plaire au plus grand nombre.
Conclusion :
Ce tome est ma première véritable expérience avec le personnage et elle est réussie. Je craignais une histoire totalement axée sur l’écologie mais heureusement G. Willow Wilson nous propose d’autres sujets de réflexions qui, en plus, sont très actuels. Vivement la suite.
Thomas.
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