Résumé :
Les dieux nordiques sont tous morts. Thor est un zombie. Il fait serment de retrouver une fillette.
Et maintenant... ça va saigner !
Asgard est tombée. Ragnarök, le crépuscule des dieux dans la mythologie nordique, a eu lieu. TOUS les dieux sont morts mais les habitants des neuf royaumes subsistent. Un petit groupe s'introduit dans un temple désaffecté et découvre le cadavre de Thor, le dieu du tonnerre, enchaîné. Bien que mort, ce dernier se réveille, massacre les indésirables après avoir récupéré Mjöllnir, son marteau légendaire. Il promet ensuite de retrouver et de protéger la fille d'une des intrus.
Critique :
Ragnarok est un cas très particulier puisque après avoir fait les frais de la stratégie de publication massive de Glénat Comics le privant de suite, il est maintenant extirpé du catalogue de l’éditeur par Black River (Lazarus connaîtra le même destin en juillet chez Urban). Ragnarok fait partie des premiers titres indépendants que j’ai lu et à l’époque il ne m’avait pas vraiment laissé un souvenir impérissable.
Malgré tout, j'ai été assez enthousiaste à l’annonce de sa publication chez Black River car c’est toujours triste de voir un récit ne pas être publié dans son intégralité et végéter dans un catalogue inactif. De plus, le temps étant passé et mes expériences de lecture ayant fait progresser mes attentes ainsi que mes goûts, j’ai souhaité lui offrir une seconde chance.
Malgré les plus de 700 comics lu depuis, mon avis sur Ragnarok n’a pas vraiment évolué alors même que maintenant j’apprécie beaucoup plus la mythologie de Thor qu’à ma première lecture. Il faut dire que la mettre à la sauce mort vivant n’est pas la meilleure chose à faire pour me faire accrocher. Autre point non négligeable que je préfère aborder tout de suite : le dessin. Le style de Walter Simonson n’est vraiment, mais alors vraiment pas ma came. Je trouve le rendu assez brouillon surtout au niveau des visages. Pour vous dire, je trouve les dernières créations de John Romita Jr plus réussies.
Le récit en lui-même est sympathique et propose une certaine dose d’action mais le tout est au final assez basique et aurait peut-être mérité d’être publié dans son entièreté surtout après l’échec de sa première publication. D’ailleurs, même si je comprends l'intérêt financier de l’éditeur en cas de succès (vendre deux tomes à 19€ au lieu d’un seul à 29€), le risque d’échec est bien présent car, échaudés par l'absence de fin la première fois, beaucoup de lecteurs risquent d’attendre la sortie du second tome pour se lancer, au risque qu’ils passent leur chemin avant.
En résumé, je n’ai pas passé un mauvais moment, ma (re)lecture n’est pas inoubliable pour autant mais je vais tout de même tenter la suite. Il serait dommage de l’avoir “attendue” si longtemps pour lâcher l’affaire si près du but !
Conclusion :
Ragnarok est l’un des rares comics à avoir droit à une seconde chance sur le marché français et bravo à Black River pour la proposition. Le titre est intéressant si on apprécie la mythologie de Thor (c’est mon cas) et les récits proposant des morts-vivants (ce n’est pas mon cas) et propose son lot d’action. Pour ma part ma relecture ne restera pas inoubliable mais j’attends tout de même de découvrir enfin la suite.
Thomas.
Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).
Résumé :
Ragnarök, le crépuscule des dieux, a eu lieu. Mais la croyance Populaire profondément ancrée qui voulait que le mal soit détruit en même temps que les dieux, lors d'une ultime confrontation s'avère erronée. Seuls les dieux sont morts. Les Neufs Mondes se sont effondrés pour devenir les Contrées du Crépuscule, un vaste territoire crépusculaire habité par des hommes, des trolls, des démons, et morcelés en différents royaumes, vivants sous la tyrannie des Grands Ennemis.
Après des centaines d'années, un dieu unique a émergé dans ce monde post-Ragnarok, Thor, le Dieu du Tonnerre. Mais Angantyr, le Seigneur des Morts, a appris son retour, et déchaîné ses draugar, les marcheurs morts-vivants, contre le Dieu du Tonnerre, cherchant à détruire le dernier vestige des anciens mondes, et le seul Espoir qu'il reste pour le présent.
Critique :
J’ai conclu ma critique du premier tome en disant que ma lecture ne serait pas inoubliable mais que j’attendais tout de même le second tome pour voir. Le moment est maintenant venu de vous donner mon avis sur ce tome inédit en France et pour le coup je dois bien avouer que je l’ai apprécié davantage.
Ce nouveau tome commence directement où on s’était arrêté et si je trouve le démarrage assez abrupt, il n’est pas bien compliqué de monter dans le train et de continuer à suivre ce récit. Nous suivons ici Drifa, Regn et Thor dans leur longue aventure pleine de batailles et de rebondissements. Si vous aimez l’action et les batailles épiques vous serez servi car, si on se doute bien que les Contrées du crépuscule portent très bien leur nom en renfermant un grand nombre de menaces diverses et variées, le récit donne l’impression que toutes souhaitent en découdre avec le trio. Pour le coup, avoir beaucoup d’action ne m’a pas déplu, loin de là. Elle m’a permi de ne pas voir passer le temps et d’avoir une lecture sans temps morts contrairement au tome précédent pendant lequel j’ai pu m’ennuyer.
Par contre n’allez pas penser que vous n’aurez pas beaucoup de choses à lire car les personnages ne restent pas muets pendant la bataille, on pourrait même dire que ce sont de véritables pipelettes !
En tout cas j’ai passé un bon moment de lecture surtout que Walter Simonson propose quelques rebondissements qui viennent pimenter un peu le récit qui serait probablement trop prévisible sans ça. La fin étant tout de même facile à divulgâcher, je n’en dirais pas plus.
En ce qui concerne la partie graphique, j’avoue volontiers me faire petit à petit au style de Walter Simonson au quel je commence à trouver un charme.
Conclusion :
Si vous êtes en possession du premier tome (que ce soir le Glénat ou Black River), et que vous hésitez à poursuivre l'aventure, je vous encourage à le faire puisqu’il garde tous les ingrédients du premier tout en étant plus distrayant.
Thomas.
Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).
Comments