Résumé :
Il y a une sorcière dans la ville de Snap. Du moins, c’est ce qu’on dit. Mais en réalité, Jacks est seulement une vieille femme qui porte des crocs et vend des squelettes d’animaux écrasés sur Internet… après leur avoir fait subir un petit rituel pour apaiser leur esprit. Ça fait flipper, c’est sûr, mais Snap trouve ça aussi plutôt cool. Elles décident de s’associer : Jacks va apprendre à Snap comment prendre soin des bébés opossums qu’elle a recueillis, tandis que Snap aidera Jacks à faire son travail. Mais au fur et à mesure qu’elles apprennent à mieux se connaître, Snap réalise que Jacks pourrait en fait réellement pratiquer la magie… et qu’elle a des connections avec le passé de sa famille.
Critique :
Vous connaissez mon affection pour la maison d’édition Kinaye qui aime à présenter des œuvres engagées mais accessibles dès le plus jeune âge. Snapdragon ne fait pas exception.
Snap, c’est une jeune fille un brin sauvageonne, vive comme l’éclair et curieuse de tout. Une jeune fille qui se moque bien des convenances et des « quand dira-t-on », se refusant à croire aveuglément les préjugés qui ont tôt fait d’empoisonner les rues. C’est ainsi que cette jeune fille au grand cœur devient amie avec Louis, ou plutôt Lulu, car Louis est peut-être né dans un corps de garçon, mais il ne se définit pas comme tel. Elle devient également amie avec Jack, cette sorcière crainte de tous mais qui se trouve être une grande défenseuse de la cause animale et dont le passé semble être entremêlé à celui de sa propre famille. Son grand cœur l’amène même à s’opposer à un ex-compagnon violent de sa mère, du haut de ses 13 ans. Snap, c’est une jeune fille dont les bonnes actions sont nombreuses, poussées par une famille qui très tôt lui a inculquée des règles de savoir être très fortes. Je ne saurais vous parler de tous les autres sujets abordés sans vous spoiler le récit, mais si je devais vous dire une dernière chose .. C’est que Snapdragon, c’est l’image de toute une nouvelle génération en train de germer en ce moment même. Une génération qui tord le cou aux idées reçues, aux préjugés, refuse de taire ses valeurs, ses croyances et ses idées. Une génération qui souffle comme un vent de fraîcheur malgré l’adversité qui l’entoure encore mais qui petit à petit tend à construire les bases d’une société plus saine, plus tolérante, où chacun aurait sa place.
Conclusion :
Snapdragon est une œuvre à mettre entre les mains de son enfant si on veut pouvoir aborder avec lui la question du genre et la cause LGBTQ+. Elle est à ranger à côté de nombreuses autres, afin de voir les mentalités changées. Je vous conseille chaudement aussi en tant qu’adultes de vous procurer la BD Transitions – journal d’Anne Marbot aux éditions Delcourt si cette question vous intéresse ou que vous voulez vous sentir à la page si un jour votre ado venait à prononcer les expressions « non binaire » ou « genderfluid » et que vous ne voulez pas vous sentir larguer.
Vous pouvez également jeter un coup d’œil à la liste des comics récompensées par les GLAAD Media Award for Outstanding Comic Book. Vous y découvrirez, outre une autre œuvre de Kat Leyh, celles d’un certain Bryan K Vaughan, rien que ça.
Maéva
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