Résumé :
Un village anglais en pleine période de chasse aux sorcières au 17e siècle. Ingrid y est mariée à Roland, le chef des inquisiteurs. Il est entièrement dévoué à sa cause et délaisse sa femme, frustrée de ne pas voir ses simples besoins assouvis. Chaque nuit, elle retrouve une forme fantomatique qui l'entraîne dans une spirale érotique où elle apprend à trouver le plaisir, en dépit de la honte qui l'assaille au réveil.
Critique :
Il est assez rare que je parle de titres que je n’ai pas aimés (oups fini le suspense), surtout quand c’est surtout un feeling sans vraiment pouvoir dire pourquoi je n’ai pas aimé. Là, au contraire, j’ai parfaitement identifié la cause. Surtout que la déception est assez grande, car en découvrant le récit, j’ai senti le coup de cœur arriver, mais patatra.
De base, j’avoue être complètement passé à côté de la sortie du titre et c’est le petit engouement autour de sa publication qui m’a motivé à y aller. Le titre est présenté comme un récit érotique, de base ce n’est pas du tout ma came, mais le résumé m’a quand même tenté d’y aller. Si l’aspect érotique est bien dosé ça peut passer.
Le récit se passe dans un contexte de chasse aux sorcières où les femmes pouvaient être accusées pour tout et n’importe quoi et prendre la sexualité comme sujet d’accusation est un angle intéressant, surtout que de tels cas de figure ont sûrement dû se présenter !
L’héroïne du récit reçoit ici la visite d’un démon qui provoque des rêves dans lesquels elle couche avec lui.
Le début se présente plutôt bien avec un bon équilibre entre scénario et parties érotiques, mais petit à petit l’équilibre s’amenuise au dépens du scénario jusqu’à n’être plus qu’un détail. Au point que la partie axée sur la chasse au sorcière subit d’énormes ellipses temporelle, enlevant selon moi tout l’intérêt du titre.
Parler de cet aspect historique en prenant la sexualité comme exemple en gardant de vue cette ligne directrice aurait pu donner un récit vraiment génial, mais là ce n’est en fait qu’un prétexte pour faire un comics érotique au point que le scénario soit finalement complètement mis de côté. Vraiment dommage.
La partie graphique est plutôt réussie avec des différences de style pour marquer la différence entre la vie réelle et les rêves de l’héroïne.
Conclusion :
Si vous prenez Somna pour son scénario, vous risquez d’être vraiment très déçu, car il est assez rapidement mis de côté au profit de l’aspect érotique du titre.
Thomas
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