Résumé :
À cause des machinations d'un mystérieux adversaire, Daredevil est derrière les barreaux, et ses amis lui ont tourné le dos. Est-ce un hasard qu'il se retrouve dans la même prison que le Caïd et le Punisher ? Comment Matt Murdock va-t-il se sortir de cette situation épique ?
Critique :
J’aime vraiment beaucoup Daredevil, mais je pense que j’ai un peu la poisse avec lui. Soit le style du scénariste mis sur la série ne me convient pas du tout, soit j’aime le scénariste, mais alors c’est la patte du dessinateur que je n’aime pas du tout. C’est d’ailleurs cette dernière raison qui m’a poussé à faire l’impasse sur le run de Brian Michael Bendis, faute au style de Alex Maleev que je n’aime absolument pas. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé, j’ai lu son Spider-Woman, mais avec difficulté. Dernièrement le run de Chip Zdarsky en partie accompagné de Marco Checchetto m’a permis de retrouver le diable de Hells Kitchen même si j’ai trouvé que son run s'essoufflait fortement.
Bref, tout ça pour vous dire qu’en tant que grand amateur de Brubaker, je ne pouvais pas passer à côté de son run surtout qu’il est accompagné de Michael Lark. Je l’avais d’ailleurs acheté et lu il y a quelques années dans une autre édition du Deluxe, mais la suite n’étant jamais parue, j’avais fini par le revendre. J’ai donc profité de la sortie de cette nouvelle édition pour le reprendre (avec la suite cette fois) et le relire.
Si vous avez l’habitude de me lire, vous ne serez sûrement pas surpris, j’ai adoré. En même temps, qui aime le travail de Brubaker sur ses travaux indés peut-il ne pas aimer son travail sur les super ??? Ça me fait d’ailleurs penser qu’il faudrait que je relise et propose une chronique de son Winter Soldier et de son “Le projet Marvels”, deux pépites à découvrir sans attendre.
L’auteur prend les rênes du personnage après le passage de Brian Michael Bendis ce qui n’est pas une mince affaire tant son run est considéré comme un incontournable. Matt Murdock est alors en prison, accusé d’être Daredevil. Il doit prendre son mal en patience, mais elle va être mise à rude épreuve par un mystérieux ennemi qui semble déterminé à tout faire pour lui faire péter les plombs.
Brubaker nous offre ici un début de run remarquable où la tension est omniprésente et où tout semble pouvoir arriver (sauf la mort de Daredevil, on est chez Marvel, faut pas déconner). J’ai eu bien du mal à lâcher mon Deluxe pour faire autre chose et j’ai profité de chaque occasion pour y retourner.
Côté dessin, sans être un immense fan du style de Michael Lark, j’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à observer les planches. Sa patte colle très bien au récit raconté par Ed Brubaker et donne une ambiance particulière à l’histoire.
Conclusion :
Ed Brubaker nous offre un début de run aux petits oignons. Tout ce qui fait sa patte est présent. Si vous aimez ses titres indés, vous ne pourrez qu’aimer.
Thomas.
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