-Tome 1
Alors que Spike et son amie Carly arpentent le désert américain pour observer le ciel étoilé, un tremblement de terre gronde soudain sous leurs pieds. Après avoir chuté dans le creux béant d'un canyon à peine formé, ils se retrouvent au cœur d'une épave, celle d'un vaisseau spatial. À son bord, des robots jusque-là inanimés sortent peu à peu de leur léthargie... pour se livrer une guerre sans merci. Au milieu de ce feu nourri, Spike et Carly vont devoir faire un choix : rejoindre le camp des Autobots, ou celui de leurs ennemis, les Decepticons.
Maintenant que l’Energon Universe est officiellement lancé en France avec la sortie de Void Rivals il fallait dégainer avec l’artillerie lourde et la partie de l’univers la plus connue, à savoir Transformers. D’ailleurs pour ce qui est de l’artillerie lourde, le titre de ce premier tome (Pleins gaz !) ne laisse que peu de place au doute tout comme l’identité de l’artiste à la tête de la partie scénario et graphique puisqu’il s’agit de Daniel Warren Johnson qui est un habitué des récits bourrés d’action et au dynamisme fou. N’attendez donc pas trop de calme et d’introspection en ouvrant ce tome, car l’auteur est là pour envoyer du lourd, surtout que la franchise est à l’origine de son goût pour le travail graphique, c’est en tout cas ce qu’il nous explique en postface.
Le gros point positif de ce premier tome est qu’il nous propose un reboot de la franchise histoire de se rendre accessible à tout lecteur qu’il soit familiarisé à la franchise ou non. Ici, tout le monde découvre l’existence de tout le monde et c’est un choix tout à fait logique puisque les personnages inédits de Void Rivals et ceux de la franchise G.I. Joe doivent cohabiter au sein du même univers, il est donc plus facile de repartir d’une base saine et simple.
Le début de ce nouveau récit est un poil abrupt à mon goût, mais il est facile de raccrocher les wagons, car s'il commence sur les chapeaux de roue, l’auteur profite d’une accalmie pour exposer le contexte ayant mené à cet instant précis. Et en parlant d’accalmie, on peut dire qu’elles sont très peu nombreuses puisque Autobots et Décepticons passent la quasi-totalité du tome à se mettre sur la tronche, mais après tout, c’est pour ça qu’on lit ce genre de récits.
La partie graphique est elle aussi particulièrement dynamique même si parfois le trait de Daniel Warren Johnson rend certaines cases un poil difficile à lire dans le sens ou parfois certains robots sont difficiles à identifier. Mais en dehors de cet aspect les planches sont incroyables et certaines doubles pages sont à couper le souffle. J’ai été surpris par le design des robots au style très rétro, mais c’est un choix assumé de s’inspirer de la toute première génération de personnages. J’ai pour ma part plutôt connu les versions modernes des films, mais je m’y suis très très vite fait.
Daniel Warren Johnson nous propose un excellent premier tome consacré aux transformers. Son amour pour la franchise transpire littéralement des planches, mais tout a été fait pour que cette relance soit accessible à tous.
Thomas.
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