Résumé :
Le PDG de Greenleaf Oil a découvert un terrible secret : dans quelques années, il ne lui restera plus de pétrole à exploiter sur la planète. Mais grâce à ses scientifiques de génie, il a un plan. À quoi bon révolutionner la production d'énergie ? Il suffit d'envoyer des mercenaires surarmés 65 millions d'années dans le passé pour dévier la météorite qui a provoqué l'extinction des dinosaures !
L'objectif : offrir à l'humanité quelques décennies supplémentaires pour exploiter le précieux or noir. Le problème ? Les dinos sont très coriaces, et les calculs des scientifiques un peu plus hasardeux que prévus…
Critique :
À l’annonce de Tankers par Bad Idea, je dois bien avouer que j’ai été assez hypé, le simple nom de Robert Venditti a suffit à me rappeler sont super travail chez Valiant et le pitch de sa nouvelle mini série promettait quelque chose de bien bourrin et barré. Amis de la poésie et de la finesse, fuyez pauvres fous !
À votre avis, dans un plan consistant à envoyer des bidas sur d’énormes exosquelettes armés jusqu’aux dents dans le but de déglinguer du dino et dévier une comète, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Visiblement, l’état du Texas et la plus grande société pétrolière locale pensent que leur plan est infaillible et le mettent à exécution.
Une fois sur place les bidas dégagent un périmètre en déglinguant du dino à tout-va histoire de laisse de la place aux ingénieurs et leur canon laser chargé de dévier la comète (qui est censée revenir plus tard) qui a provoqué l’extinction des dinos. Le but est de repousser la dite extinction et donc de laisser les dinosaures se développer et donc de donner plus de pétrole à l’avenir.
Oui mais voilà, “étrangement” rien ne se passe comme prévu du tout. Nos “héros” vont devoir trouver comment améliorer la situation.
Tankers n’est certainement pas le comics de l’année, mais il donne exactement ce pourquoi on veut le lire. Pour poser le cerveau et lire un récit qui ne se prend pas au sérieux et nous donne de l’action à foison sur fond de scénario décalé. J’ai eu la joie de retrouver la patte de Robert Venditti qui m’avait tant plu sur Archer & Armstrong, mais d’une certaine manière le scénario n’est pas vraiment l’atout principal de ce récit selon moi, mais plutôt la partie graphique.
Il m’a fallu du temps et quelques récits pour apprendre à apprécier la patte graphique de Juan José Ryp qui pris seul (c’est-à-dire sans coloration) est incroyable, mais peut changer totalement en fonction du coloriste. Je trouve que c’est l’un des dessins qui change le plus d’aspect en fonction de la colorisation. Ici, c’est Andrew Dalhouse qui a réalisé la colorisation. C’est un coloriste prolifique dont j’apprécie énormément le travail, mais pas quand c’est sur le trait de Juan José Ryp. Leurs styles se marient étrangement et donnent un aspect “gras” à l'œuvre. Maintenant que j’ai dit ça, j'avoue que le rendu sur Tankers me gêne beaucoup moins que sur Britannia où le rendu était accentué par l’aspect horrifique de l'œuvre.
Bien que je ne sois pas super fan de l’association des deux artistes, je pense faire partie d’une minorité et il est indéniable que la partie graphique est ultra généreuse et nourrira probablement plus votre intérêt que le scénario.
Conclusion :
Si vous souhaitez lire une œuvre qui vous permettra de poser le cerveau et juste apprécier l’action qu’elle vous proposera, Tankers est vraiment fait pour vous.
Thomas.
Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).
Comments