Résumé :
Et si Kong avait gagné la bataille contre l’armée américaine en 1933 ?
1947, quatorze ans après la victoire de Kong, Manhattan a été évacuée et l'île est désormais une zone interdite, surveillée par la Kong Crew, une escadrille de pilotes parmi lesquels nous rencontrons le jeune et impétueux Virgil ! Alors qu'un scientifique et un journaliste entrent dans Manhattan, illégalement, la Kong Crew est dépêchée sur place pour tenter de retrouver les deux intrus…
Critiques :
Cela faisait un moment que la série Kong Crew m’intriguait et c’est finalement le troisième et dernier tome de la série qui m’a donné envie de franchir le pas et d'enfin découvrir cette œuvre.
J’avoue que j’aime beaucoup les “what if” qu’ils partent d’un véritable fait historique ou d’une fiction comme c’est le cas ici.
Kong a gagné la bataille contre l’armée américaine et sa simple présence sur place a complètement modifié la faune et la flore, donnant un aspect post-apocalyptique à la ville.
La construction des planches s’inspire beaucoup de ce qui se fait dans le monde des comics et c’est d’ailleurs cet aspect qui m’a poussé à m’intéresser à la série. C’est ce qui m’a fait espérer avoir à faire à un comics à la Française, un peu comme Bots également publié chez Ankama, mais en fait, il n’en est rien. Là où Bots s’inspire de la mise en page des planches et de la narration “à l’Américaine”, Kong Crew ne s’inspire que de la première citée. La narration est ici dans la plus pure tradition franco-belge ce qui m’a refroidi assez vite. En effet, je trouve que les BD européennes sont bien souvent trop bavardes, avec un niveau de langage trop soutenu et bien souvent pour ne pas dire grand-chose.
En gros, je trouve que ça brode beaucoup pour pas-grand-chose et c’est le sentiment que j’ai eu en terminant la série. J’ai lu les trois tomes d’une traite pour ne pas être frustré et bien m’en a pris, car j’ai trouvé que chaque tome apportait trop peu d’éléments dans l’intrigue. Je pense que la meilleure façon de profiter de l'œuvre sera de la lire en intégrale (disponible début décembre) mais je pense que les lecteurs habitués à la narration à l’américaine auront du mal avec ce récit.
Une fois arrivé à la fin de ma lecture, je me suis retrouvé un peu frustré par la simplicité du récit.
Si le scénario m’a laissé sur ma faim, la partie graphique, elle, m’a bien plus convaincu avec son style cartoon.
Conclusion :
Bien qu’emballé à l’idée d’enfin me lancer dans la lecture de The Kong Crew, j’ai rapidement été calmé par la narration un peu trop typée Franco-belge à mon goût. Je n’ai pas accroché à cette série malgré son ambiance et sa partie graphique des plus réussies.
Thomas.
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