Tome 1
Résumé :
Simon Pure, un soldat déserteur de l'armée britannique lors de la Guerre d'Indépendance américaine, voit son destin bouleversé par un rituel magique auquel il n'aurait jamais dû assister. Devenu immortel malgré lui, il balade son arrogance et son inconséquence à travers les époques, s'attirant toujours plus d'ennuis et manquant à chaque fois de provoquer un paradoxe temporel majeur. Et si c'était possible, la vie éternelle de Pure prend un tournant inattendu lorsqu'il croise la route d'un jeune garçon de 13 ans nommé Albert Einstein... THE UNNAMED : REDCOAT suit les aventures de Simon Pure, un personnage irrévérencieux qui, au fil de son existence, croise des figures historiques majeures.
Critique :
Bien que tenté par certains de ses titres, je n’ai jamais lu de récit issu de l’univers Unnamed, il aura fallu attendre que l’un d’eux ait des racines historiques pour me faire franchir le pas.
En effet, Simon Pure (le personnage aime d’ailleurs répéter que seul son nom est pure…) est un soldat de l’armée anglaise charger de mater les colonies qui souhaiteraient un peu trop leur indépendance. Le personnage nous est présenté très sommairement avant de nous le montrer en pleine désertion. C’est à ce moment que l’aspect 100% historique s’arrête puisque l’aspect magique fait son apparition avec la scène à laquelle assiste Simon. De là, les événements s'enchaînent. D’un côté, j’aurais aimé un peu plus d’éléments historiques de cette période, mais cela aurait donné une redite de “Rebels” par Brian Wood donc finalement, c’est peut-être pas plus mal. Et puis le récit nous fait tout de même rencontrer un certain nombre de personnages historiques particulièrement importants.
Simon est typiquement le genre de personnage que j’apprécie de suivre. D’abord présenté comme un moins-que-rien qui ne pense qu’à lui, petit à petit le personnage montre d’autres aspects de sa personnalité montrant que cela n’est en fait qu’une carapace qu’il s’est forgé pour moins souffrir à cause de son immortalité (être contraint de voir mourir tous ceux qu’on aime…).
Simon est donc très attachant et son acolyte, un certain Albert Einstein, l’est tout autant et le duo donne vraiment envie de suivre ses aventures face à cette espèce de clan souhaitant leur mort et la fin de l’Amérique.
De son côté, le scénario est très dynamique et pousse à enchaîner les chapitres sans s’arrêter, ce que j’ai d’ailleurs fait avec grand plaisir. Les rebondissements sont nombreux et l’intrigue, sans être d’une complexité folle, est assez prenante.
Il n’y a que le récit bonus qui m’est tombé des mains, mais heureusement, il ne représente qu’une toute petite partie du tome.
Graphiquement, Bryan Hitch propose de belles planches, rien qui ne propose de fracture de la rétine mis disons que son dessin devrait plaire au plus grand nombre. Contrairement au récit additionnel qui est dessiné par Andrea Mutti et qui pique clairement les yeux. C’est d’ailleurs cet artiste qui avait fait la partie graphique de “Rebels” et à l’époque son style ne m’avait pas choqué à ce point.
Conclusion :
Pour une première incursion dans l’univers Unnamed, je dois dire que je suis très satisfait. Redcoat nous propose un récit très dynamique aux personnages très attachants. Il me tarde de découvrir la suite et je pense même tenter les autres séries donc j'ai d’ailleurs entendu pas mal de bien.
Thomas.
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