Résumé :
Alors que la société s'effondre à cause d'un virus informatique qui a franchi la barrière des espèces, le prodige musical Oscar Fuentes est séparé de sa sœur jumelle, Cira. Parviendront-ils à se retrouver ou seront-ils tous deux perdus à jamais, dans une civilisation en pleine décadence qui remplace sans pitié le passé?
Critique :
Je suis un peu embêté avec Tomorrow. J’ai été embarqué dans le titre dès la première page notamment parce que le personnage a clairement un profil d’autiste asperger et l’idée de voir comment il s’en sortirait lors d’une véritable apocalypse m’a beaucoup intrigué.
Dans ce récit, nous suivons le personnage ainsi que sa sœur de manière régulière en alternance avec d’autres (ingénieur informatique, joueurs de foot…) assez secondaires et peu développés. Ceux-ci servent surtout à montrer le niveau de violence causé par la pandémie et à expliquer que quelqu’un cherche à régler le problème. D’ailleurs je vous garantie que si nos chercheurs mettent autant d’énergie à éradiquer le Covid 19 que ceux du comics, on est foutus.
En fait les seules choses intéressantes concernent Oscar Fuentes, même si j’ai trouvé son développement un peu bâclé sur la fin au point que les conséquence de son autisme soient annulées de façon assez bizarre et trop rapide. Globalement on nous explique qu’il ne supporte pas le contact physique avec les autres mais brusquement il fait la rencontre d’une fille, couche avec et d’un coup ses troubles autistiques semblent volatilisés.
D’ailleurs, j’ai eu la sensation qu’à partir du chapitre cinq tout a été totalement bâclé. L’intrigue concernant la pandémie est bouclée en un claquement de doigt et d’une façon beaucoup trop facile à mon goût. Quant à la partie sur la relation entre Oscar et sa sœur qu’on nous vend sur la quatrième de couverture, est clôturée d’un claquement de doigt. J’ai l’impression que le titre était prévu pour durer plus de cinq numéros mais que le plan a changé en cours de route et qu’il a fallu brusquement clôturer le récit. Vraiment très dommage.
La partie graphique réalisée par Jesus Hervas et James Devlin par contre est de plutôt bonne qualité et m’a beaucoup fait penser à Bone Parish.
Conclusion :
Les comics qui me happent dès la première page sont assez rares, mais du coup le titre m’a fait espérer des choses qui ne sont jamais arrivées, pire il semble avoir subit une réduction drastique de temps de publication.
Thomas.
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