Résumé :
Kate Marsden, une journaliste d'investigation tourmentée par son passé, est à la recherche d'un tueur en série qui se cacherait au cœur de la forêt Amazonienne. Mais en suivant la trace de ce dément, elle croise par accident la route d'une autre menace potentielle, une entité devenue un mythe dans la région : l'Etrange Créature du Lac Noir.
Critique :
Je continue de découvrir les premiers titres de la nouvelle collection dédiée aux monstres d’Universal Studios. Après Dracula, c’est au tour de La mystérieuse créature du lac noir d’avoir droit à son adaptation en comics. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette œuvre m’intrigue particulièrement alors que pour le coup, je ne connais absolument rien de ce personnage ou même de ceux qu’il aurait pu inspirer chez Marvel et DC.
Ram V et Dan Watters nous font suivre une journaliste qui a survécu à un tueur en série qui a tenté de la noyer. Depuis, la jeune femme est obnubilée par le désir de le retrouver et de le faire traduire en justice. Son obsession l'emmène alors en Amérique du sud sur la piste d’un tueur qui a le même procédé, elle en est certaine, c’est lui et il semble se cacher dans la forêt vierge. Le problème, c’est qu’un autre monstre vit dans cette forêt, mais lequel des deux est le plus dangereux ?
Que c'est plaisant lorsqu’un récit vous happe au point de ne plus le lâcher avant sa conclusion ! Il faut dire que le duo de scénaristes nous a concocté une œuvre particulièrement efficace et rythmée qui vous laisse assez peu de chance de vous échapper avant sa conclusion. Bon quand c’est une mini série comptant une centaine de pages, c’est plus facile que quand elle en compte 300, mais il n’empêche que des œuvres plus courtes me sont tombées des mains en moins de 30 pages !
Tout ça pour dire que bien qu’il soit court, ce tome proposé par Urban vous en donne largement pour votre argent, surtout qu’il est bien plus accessible que Dracula qui est peut-être un peu trop capillotracté pour certains lecteurs.
Graphiquement parlant, il n’y a pas grand-chose à signaler, le style devrait plaire au plus grand nombre. En guise de défaut, je signalerais juste le fait que certains personnages soient un peu difficiles à reconnaître d’une planche à autre.
Conclusion :
“L’étrange créature du lac noir vit toujours” (Il y a un concours pour le titre le plus long ?) est une excellente lecture pour qui cherche les frissons pour la période automnale.
Thomas.
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