Résumé :
Aric est bel et bien de retour sur terre après de nombreuses aventures incroyables, mais on ne peut pas dire que la chance ait été avec lui. Il est certes à nouveau avec son peuple mais ceux-ci adoptent peu à peu le mode de vie à l’américaine et sa femme a refait sa vie avec son meilleur ami. Il ne reconnait plus ceux qu’il a laissés en allant sur la planète Gorin. Vide et sans but il végète littéralement, mais heureusement pour lui le Colonel Capshaw, elle aussi dans une situation des plus précaire, fait appel à lui, lui donnant ainsi un but.
Critique :
Voilà presque un an que nous avions laissé Aric de Dacie alors qu’il revenait sur terre et je ne sais pas vous, mais il me tardait vraiment de découvrir ses prochaines aventures. C’est donc extrêmement enthousiaste que j’ai ouvert ce troisième et dernier tome de la série orchestrée par Matt Kindt.
Ce qui m’a séduit dès le début avec X-O Manowar c’est de voir ce guerrier du 4ème siècle faire un bond dans le temps et se retrouver confronté à une civilisation totalement étrangère et de découvrir sa réaction face à un tel changement. Avec la série de Matt Kindt, notre Wisigoth préféré est cette fois confronté à l’exil sur une autre planète sur laquelle il espérait trouver la paix et le repos. On peut dire que de ce point de vue c’est totalement foiré puisqu'il a fini par renverser le pouvoir en place avant de retourner sur terre où il a dû à nouveau se battre (voir Harbinger Wars : Black out).
Dans ce dernier tome on découvre d’abord comment son peuple a fini par être absorbé par la culture romaine et combien cela exaspérait Aric à l’époque. En faisant un bon dans le temps avec une partie de ses compatriotes il avait espoir de pouvoir faire renaître le peuple Wisigoths mais cette fois ci c’est la culture américaine qui a fini par les atteindre. Seul et sans but, Aric en vient à penser à la mort. Heureusement pour nous, lecteurs, le Colonel Capshaw a de nouveau besoin de lui et même s' il sait qu’il est à nouveau instrumenté, cela lui donne un nouveau but.
De tout ce que j’ai lu sur Aric, c’est de très loin le récit où il souffre le plus psychologiquement. Le pauvre homme a perdu deux fois son peuple ainsi que trois femmes qu’il a aimé par-dessus tout. Et même s' il a la satisfaction d’être utile, il sait très bien qu’il en est totalement responsable.
C’est le tome le plus touchant que j’ai lu sur X-O mais aussi le plus épique. Aric se prend des coups absolument incroyables qui auraient pu l’achever à chaque fois, mais il trouve la force de se relever à chaque fois montrant une rage folle. Les scènes de combat totalement dingues se suivent à un rythme assez soutenu pour nous garder en haleine pendant toute la lecture du pavé. Résultat, je ne l’ai pas lâché avant d’en avoir fini la lecture. Bordel, je crois que c’est le récit le plus épique que j’ai lu chez Valiant !
J’aimais déjà énormément ce personnage grâce au run de Robert Venditti, déjà magistral, mais Matt Kindt a fini d’enfoncer le clou et je crois bien que Aric vient de détrôner Spider-Man dans mon petit cœur de fan de comics.
Au dessin on nous propose trois grands habitués de la maison Valiant : Trevor Hairsine, Juan José Ryp et Tomas Giorello et comme à chaque fois les trois hommes nous régalent avec des planches aux petits oignons.
Conclusion :
Le run de Matt Kindt se termine de la plus belle des manières en nous montrant à quel point Aric de Dacie est un personnage incroyable, si ce n’est pas déjà fait, jetez vous sur cette formidable série en trois tomes ! Vivement la nouvelle série !
Thomas.
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